CAEDEL – MEL
(Centro Europeo de Acción Democrática y el Movimiento de Laicos – Europa y el secularismo)
El Movimiento Europeo y el secularismo tiene como objetivo defender la laicidad en Francia, para su promoción en Europa y en la medida de lo posible en el mundo.
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Electronic Newsletter No. 154 Tradución automática Google
Esfera privada, esfera pública.
Muchos miembros de CAEDEL o lectores de nuestro boletín se informó que no podían participar por falta de espacio en la conferencia sábado, 23 de enero, queremos contribuir a estos problemas sociales son actualmente en discusión. Esta reflexión es el resultado de la compilación de la obra de varios autores o ponentes que hablaron sobre este tema. Podemos encontrar elementos de interés en los escritos de Enrique Peña y Ruiz en el texto de Marie Perret.
La pregunta que cabe plantearse es:
"El laicismo se basa en la separación de la esfera pública y la esfera privada. ¿Dónde termina uno o el otro? "
Al principio, algunos recordatorios
— La laicidad es una forma de organizar la sociedad sobre la base de un marco legal (Ley 1905).
— Campo de las aplicaciones que cubren todos los aspectos de la sociedad. El principio de la condición cívica, jurídica, institucional, es simple. Se basa en la distinción clara a todos los ciudadanos, entre una esfera pública y la esfera privada.
— La esfera pública, la ciudadanía, es donde el ciudadano está cambiando socialmente, económicamente, políticamente, legalmente. Las reglas están claramente definidos y basados en los Derechos Humanos. Ningún grupo, ningún partido, ninguna religión, ninguna Iglesia puede reclamar, y mucho menos capturar para sí mismo, el funcionamiento de la sociedad republicana y definido.
— El privado, personal, la de la libertad absoluta de conciencia y expresó la creencia de que la filosofía, las creencias metafísicas, las prácticas religiosas y, posiblemente, la vida comunitaria.
Estos pocos recordatorios responder a la pregunta, pero sería satisfacer las situaciones oscuras nueva cara de la distribución en línea legal.
Se refieren a llevar el velo completo (burka) en los lugares que entran en el espacio público (comercios, transporte, calle, etc.) Estas prácticas les obligan a estudiar, entender y buscar las razones.
Si el principio de laicidad se aplica a los lugares bajo la autoridad pública, el espacio de la sociedad civil (espacio donde la gente puede disfrutar de su libertad, independientemente de la intimidad) es a su vez, rige por el principio la tolerancia.
Así que, ¿significa que, en virtud de este principio de que debe permitir, que los individuos tienen derecho a vestirse como desee mostrar en la señales de la calle de la afiliación religiosa?
A esta pregunta, la respuesta se encuentra en la interpretación que debe darse a los códigos de vestido de diferentes criterios utilizados, la interpretación sutil, estoy de acuerdo, es decir, para los legisladores, por supuesto! Ciudadanos, sino también los defensores de la laicidad.
Es evidente que el velo completo es más que un símbolo religioso: es el emblema de un proyecto político. Es en sí una provocación, una manera de probar la solidez de nuestro modelo republicano.
El velo completo no es sólo el símbolo de la sumisión intolerable de las mujeres, pero es aún más radicalmente, una declaración política que afecta a la noción de persona como miembro de la asociación política.
Sin embargo, ni es prohibir el uso de signos religiosos en la calle alegando el principio de laicidad no puede ser prohibido llevar el velo en la sociedad en nombre de ese principio.
El principio de la laicidad debería limitarse a la esfera de la autoridad pública. La difusión a la sociedad civil de nuevo para que sea una mala interpretación de lo que significa. Esta ampliación, lejos de fortalecer el principio de laicidad, se debilitan;
En conclusión, para volver a la pregunta: la esfera pública, esfera privada, donde uno empieza y termina en las demás disposiciones de la ley de 1905 son suficientemente claras para contestar sí a esta pregunta.
Sin embargo, la sociedad civil deben ser controlados y las medidas adecuadas para, en primer lugar, proteger, hacer cumplir y promover el espíritu de esta ley, en el otro monitor y evitar cualquier deriva el modificar sin ser intrusivo en las libertades individuales y democráticas. Una vez más, la interpretación sutil, que pertenece a los legisladores, por supuesto! Ciudadanos, sino también los defensores de la laicidad.
Claude Betteto Yves Pras, Joël Denis, Thibault Grac, Christian Boulmier Línea Gruyer
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ARTÍCULO ORIGNAL EN FRANCÉS
De nombreux adhérents du CAEDEL, ou lecteurs de notre Lettre électronique nous ayant signalé qu’ils n’ont pas pu participer, faute de place, à la conférence du samedi 23 janvier, nous tenons à apporter une contribution à ces questions de société qui sont actuellement en débat. Cette réflexion est le fruit de la compilation des travaux de plusieurs auteurs ou conférenciers qui se sont exprimés sur ce sujet. On pourra trouver des éléments intéressants dans les écrits de Henri Pena Ruiz et dans les textes de Marie Perret.
La question que l’on pourrait se poser est :
« La laïcité est fondée sur la séparation de la sphère publique et de la sphère privée. Où commence l’une, ou s’arrête l’autre ? »
Tout d’abord quelques rappels
– la laïcité est un mode d’organisation de la société qui repose sur une construction juridique (loi de 1905).
– Les champs d’applications recouvrent tous les aspects de la société. Le principe de ce statut civique, juridique, institutionnel est simple. Il repose sur la distinction claire pour chaque citoyen, entre une sphère publique et une sphère privée.
– La sphère publique, citoyenne, est celle où le citoyen évolue socialement, économiquement, politiquement, juridiquement. Les règles en sont clairement définies et basées sur les Droits de l’Homme. Aucun groupe, aucun parti, aucune secte, aucune église ne peut prétendre, a fortiori capter à son profit, le fonctionnement de la société républicaine ainsi définie.
– La sphère privée, personnelle, celle de la liberté absolue de conscience, et où s’expriment les convictions philosophiques, métaphysiques, les croyances, les pratiques religieuses éventuellement et les modes de vie communautaires.
Ces quelques rappels répondent à la question posée, mais s’en satisfaire reviendrait à occulter des situations relativement nouvelles venant heurter cette ligne juridique de partage.
Elles ont trait au port du voile intégral (la burqa) dans des lieux qui relèvent de l’espace civil (les commerces, les transports, la rue, etc.) Ces pratiques obligent à les prendre en compte, à les comprendre, et à en rechercher les motifs.
Si le principe de laïcité s’applique aux lieux placés sous l’autorité publique, l’espace de la société civile (espace dans lequel les individus peuvent jouir de leur liberté, indépendamment de la sphère privée) est quant à lui régi par le principe de tolérance.
Alors, est-ce à dire, au regard de ce principe qu’il faut laisser faire, que les individus ont le droit de se vêtir comme ils le veulent, d’arborer dans la rue les signes de leur appartenance religieuse ?
À cette question, la réponse est à trouver dans l’interprétation qu’il convient de donner aux différents codes vestimentaires pratiqués, subtile interprétation, j’en conviens, qui appartient aux législateurs, certes ! mais également aux citoyens défenseurs de la laïcité.
À l’évidence le voile intégral est bien plus qu’un signe religieux : il est l’emblème d’un projet politique. Il est en lui-même une véritable provocation, une façon de tester la résistance de notre modèle républicain.
Le voile intégral est non seulement le symbole intolérable de la soumission des femmes, mais il est, plus radicalement encore, une déclaration politique qui affecte la notion même de personne comme membre de l’association politique.
Toutefois, pas plus qu’on ne saurait interdire le port des signes religieux dans la rue en arguant du principe de laïcité, on ne saurait interdire le port du voile intégral dans la société civile au nom de ce même principe.
Le principe de laïcité doit rester cantonné à la sphère de l’autorité publique. L’étendre à la société civile revient à en faire un contresens sur ce qu’il signifie. Une telle extension, loin de renforcer le principe de laïcité, l’affaiblirait ;
En conclusion, et pour revenir à la question : sphère publique, sphère privée : où commence l’une et où s’arrête l’autre, les dispositions de la loi de 1905 sont suffisamment claires pour répondre d’elles mêmes à cette question.
En revanche, la société civile doit faire l’objet de surveillance et de mesures adaptées visant à, d’une part, protéger, faire respecter et promouvoir l’esprit de cette loi, d’autre part contrôler et prévenir toute dérive pouvant l’altérer sans toutefois être attentatoire aux libertés individuelles et démocratiques. Encore une fois, subtile interprétation qui appartient aux législateurs, certes ! mais également aux citoyens défenseurs de la laïcité.
Claude Betteto, Yves Pras, Joël Denis, Thibault Grac, Christian Boulmier, Line Gruyer